Communiqué de presse | 1er février 2016
«Deutsch und deutlich mehr Erfolg», comprendre «L’allemand, clé de la réussite»: tel était le titre du communiqué de presse qui a révélé aux médias Rinaldo Dieziger, ancien rédacteur publicitaire. C’est en ces mots que Rinaldo Dieziger décrit à l’époque le tout nouveau «service d’optimisation de textes», créé au sein de sa start-up à Zurich Ouest: «Le client sélectionne d’abord son ébauche de texte enregistrée sur son disque dur, puis il choisit les options d’optimisation dont il souhaite bénéficier. Il a alors deux options. La réécriture consiste à rédiger entièrement un tout nouveau texte à partir du contenu envoyé sur l’interface. L’optimisation est, quant à elle, axée sur l’orthographe, la grammaire et le style.»
Grâce au partenariat avec l’association suisse des rédacteurs et rédactrices publicitaires, Supertext et son réseau composé alors de 170 rédacteurs et relecteurs partent à la conquête des mandats de rédaction. Un an plus tard, Rinaldo Dieziger s’engage dans le comité directeur de l’association. «Bien sûr, les agences de rédaction existaient déjà à l’époque. Nous avons façonné le service de rédaction afin qu’il devienne un produit que l’on peut réserver en ligne, tout comme un vol ou une chambre d’hôtel» raconte Rinaldo Dieziger.
Pour la programmation de cette interface en ligne, Rinaldo Dieziger fait appel à un ancien camarade de classe, Rémy Blättler. Titulaire d’un Master of Computer Engineering à New York, celui-ci est alors programmeur chez UBS. Fabian Dieziger, jeune frère de Rinaldo, apporte son expérience en matière de gestion d’entreprise, nécessaire au développement et à l’organistion de Supertext. «Même au sein d’une agence de rédaction, il faut parler chiffres à la fin de l’année», affirme-t-il.
Le premier prototype de Supertext, doté d’une fonction pour le téléchargement et l’analyse de documents. Voici à quoi ressemblait la première agence de rédaction sur Internet en l’an 2006.
«Nous avons reçu notre tout premier mandat le 2 février 2006, un jour après le lancement du site en ligne», confie Rinaldo Dieziger. «Nous avons alors immédiatement envoyé une réponse par e-mail, qui ressemblait à une confirmation de commande automatique!»
Un système qui mène au succès
Deux ans plus tard, Supertext se hisse au rang des 100 start-up technologiques européennes grâce à son système de traitement des mandats en ligne. Rinaldo Dieziger est d’ailleurs nommé au titre d’Entrepreneur of the Year. Supertext a toujours misé sur sa propre équipe de développeurs. En perpétuelle évolution, l’entreprise couvre toutes les facettes du marché avec une seule et même plate-forme en ligne, internationale et modulable. L’interface comprend intégration CMS, calculateur de prix en ligne, processus de commande, traitement des mandats, gestion des free-lance et des clients, compatibilité, gestion des contentieux, CRM et enfin reporting. Aujourd’hui, cette plate-forme est accessible non seulement sur le site Internet mais aussi via des plugins (WordPress, Drupal etc.) ou via API. Plus de 5800 clients issus de 2900 entreprises et plus de 700 rédacteurs, auteurs, traducteurs, relecteurs et réviseurs commandent et gèrent leurs mandats sur l’interface.
De l’agence de rédaction à l’agence de traduction: la voie pour devenir un prestataire linguistique
Rinaldo Dieziger porte un regard rétrospectif sur l’évolution fulgurante des services et du portefeuille de clients: «Nos clients ont rapidement eu besoin de nos services pour d’autres langues. En Suisse, notamment, le français, l’italien et l’anglais était les langues les plus demandées. Aujourd’hui, nous proposons nos services dans plus de 30 langues.» En 2014, le service d’optimisation de textes de Supertext fait peau neuve et s’inscrit dans une offre de correction, de révision et de rédaction.
«Nombreux sont ceux qui nous considèrent comme un simple prestataire de services en ligne. Pourtant, nous sommes régulièrement en contact avec nos clients, et ce, de manière intensive» explique Rinaldo Dieziger. Dans la mise en œuvre de leur sites Internet, des entreprises suisses de renom telles que SWISS, Ovomaltine, Zweifel, Migros ou encore Swissmilk ont trouvé leurs mots chez Supertext.
Chez Supertext, l’offre de service couvre un large champ. Le portefeuille de clients s’étend de l’EPFZ à Coca-Cola. De VZ VermögensZentrum à Ochsner Shoes. De Sensirion à Hostpoint. Enrico von Walterskirchen, ancien rédacteur, directeur artistique, coinventeur du slogan culte de MediaMarkt «Parce que je ne suis pas fou» et responsable du conseil clientèle chez Supertext depuis trois ans, commente ainsi: «Nos clients sont tous différents mais tous partagent un même besoin: il leur faut de super textes.»
Content-Marketing, SEO et localisation de sites Internet
Si Internet a façonné Supertext en tant qu’agence de rédaction, il a aussi fait évoluer ses mandats de rédaction. Il y a dix ans, les mandats concernaient principalement des courriers, des brochures, flyers et communiqués de presse. Aujourd’hui, Supertext rédige et traduit du contenu pour des sites Internet, des blogs, les réseaux sociaux, des boutiques en ligne, des pages d’accueil, des newsletters ou encore des storyboards pour des vidéos YouTube. Et plus récemment pour sa propre présentation d’entreprise en 100 secondes.
Selon plusieurs études réalisées par Common Sense Advisory, le marché de la traduction dans le monde connaît une croissance de 6 à 7% par an. Dans le contexte actuel de la mondialisation, le besoin de contenus ainsi que la localisation qui en découle ne cesse de grandir. Le nombre de sites Internet recensés par Common Sense Advisory ne peut même pas s’exprimer en pour mille.
Laura Fernandez, responsable des ventes, voit dans les solutions globales de services l’avenir du secteur: «Même en disposant d’une équipe de traducteurs en interne, certaines entreprises ne parviennent pas à développer une langue d’entreprise uniforme. Bien évidemment, il est possible de renforcer sa propre section linguistique tout en assumant les frais de gestion qui en découlent. Mais les entreprises peuvent également mandater un service linguistique externe et international comme Supertext. Notre entreprise fonctionne à l’image d’une section linguistique interne tout en prenant en charge le traitement des mandats. Nous pouvons ainsi nous concentrer pleinement sur notre domaine de spécialité, à savoir la traduction et la rédaction.» L’année dernière, Supertext a notamment développé des plate-formes sur mesure pour Ringier et Swisscom.
Supertext met le cap à l’international
Depuis mi-2014, Andrea Clausen, toute première collaboratrice de Supertext, est à la tête de la première filiale à Berlin, dans le quartier de Kreuzberg. Elle revient sur ce nouveau départ réussi: «Maintenant que Supertext est implanté en Allemagne nous attirons également des clients internationaux tels que Buzzfeed, basé à New-York.»
Depuis l’automne 2015, une équipe de spécialistes du français travaille pour Supertext à Lausanne. Et Supertext ne compte pas s’arrêter là. Mais pour l’instant, le Chef suprême, Rinaldo Dieziger, ne souhaite pas révéler la prochaine destination en vue.
Titelbild via Flickr: Meu MacSE 30- Stella Dauer (CC BY-SA 2.0)